Livre Nien Fo

Résumé de la foi et de la pratique

(Dharmavidya, inspiré par le Ichimai Kishomon de Honen)

Pour tous ceux qui ont une affinité avec le Bouddha Amitabha, souhaitant pratiquer et mener une vie religieuse avec une foi simple, en se libérant de toute sophistication et de tout attachement à toutes les formes d’intellectualisation, la méthode pour s’ouvrir à la grâce d’Amitabha est la pratique de Nien Fo avec le corps, la parole et l’esprit et en particulier la récitation de “Namo Amida Bu”. Il ne s’agit pas là d’une forme de méditation, ce n’est pas fondé non plus sur l’étude, la compréhension et la sagesse, ou la révélation d’un sens profond. Le sens profond est en fait présent, car le nembutsu est une fenêtre au travers de laquelle tout l’univers de l’enseignement du Bouddha peut être perçu dans toute sa profondeur. Mais rien de tout cela n’est nécessaire, ni même constitue une aide pour la pratique. L’étude cultive des facultés secondaires qu’il faut séparer de l’esprit de la pratique elle-même.

La pratique principale nécessite une seule condition: réalisez que vous êtes une personne totalement stupide qui ne comprend rien, mais qui peut, dans une totale confiance, réciter: “‘Namo Amida Bu”. Sachez que cela va engendrer la renaissance dans la Terre Pure, même si vous ne savez pas ce que signifie vraiment la renaissance dans la Terre Pure. Voilà la pratique pour des êtres ignorants et l’ignorance est essentielle à l’accomplissement. Cette pratique englobe automatiquement les trois esprits et en quatrième lieu, l’esprit de contrition. Poursuivre un but plus profond ou plus sophistiqué, élaborer une théorie, ou penser que la compréhension entraînera un éveil plus grand, c’est se méprendre et retomber dans ce qui n’est que notre propre pouvoir. Dans ce cas, toute la pratique est gâchée. Si sage, si savant, si doué que vous soyez, mettez tout cela de côté pour ne plus être que cette personne stupide s’adonnant complètement à la pratique. Rien d’autre n’est requis et tout ce qu’on y ajoute est superflu. Foi et pratique ne peuvent pas être différenciées.

Les préceptes représentent le corps du Bouddha. Comme nous sommes déficients face à eux! A cause de notre difficulté quotidienne à vivre une vie guidée par les préceptes, nous sommes exposés à la présence de myriades d’obstacles karmiques. Sans eux, nous pourrions déjà percevoir la terre d’amour et de félicité et nous posséderions déjà le corps de gloire du Bouddha. Ainsi, par expérience, nous savons que nous sommes des êtres stupides, livrés aux caprices des passions. La conscience de cette condition constitue un fondement essentiel si elle engendre la contrition. Si nous ne faisons pas l’expérience de la contrition et du lâcher-prise, toutes les difficultés deviennent des obstacles à la foi. Sauvegarder la grâce n’est possible qu’au travers de « sange-mon « comme on le voit au travers du rêve de Shan Tao et son conseil à Tao Cho.

Si vous pouvez faire la pratique dans cet état d’esprit simple, Amida vous accueillera et vous pourrez être sans crainte, car tout est pleinement assuré. Demeurant dans la stabilité de cette foi, vous pouvez alors utiliser vos facultés secondaires: vos connaissances, vos compétences et l’expérience que vous avez acquise, comme des outils pour aider tous les êtres sensibles. Mais n’allez pas croire que, ce faisant, vous avez accompli quoi que ce soit pour votre propre salut et que vous pouvez en tirer gloire. Quel que soit le mérite provenant de vos actions, dédiez-le immédiatement et en totalité, au bénéfice des autres afin qu’ils puissent entrer dans la Terre Pure et que vous-même soyez désencombré du sentiment de bonne conscience qui ne ferait que contaminer la pratique. Comme le dit Honen:
” Sans prendre des airs pédants, récitez le Nom avec ferveur.”

La Sainte Ecriture de Quan Shi Yin*

Sous forme de vers, le Bodhisattva Mujinni a
demandé :
« Honoré du monde, possesseur de toute grâce,
Quelle raison y a-t-il pour que l’on s’adresse ainsi
à cette enfant du Bouddha,
La grande Quan Shi Yin ?
L’Honoré du monde répondit, en vers, lui aussi :
« Ecoutez simplement la vie de Quan Shi Yin.
Elle répond aux appels venant de toutes les directions ;
Ses vœux sacrés ont la profondeur de l’océan.
« Elle a servi une myriade de Bouddhas
Durant des âges qui dépassent la pensée humaine
Et fait pour toujours de grands vœux de pureté.
Quand les gens entendent son nom
voient sa forme
et dans leur cœur, pensent à elle sans vanité,
Toutes les formes de mal, dans tous les univers, prennent fin.
Si, désirant faire du mal, un ennemi cherchait à pousser un autre dans un fossé embrasé,
la victime devrait penser au grand pouvoir
de Quan Shi Yin et aussitôt
ce fossé embrasé sera transformé
en un lac argenté et frais.
Si, emporté dans l’écume d’un vaste océan,
un homme devait voir sa vie en danger
à cause d’un poisson monstrueux ou d’êtres malfaisants
Qu’il pense seulement au grand pouvoir de Quan Shi
Yin,
à l’instant la mer sera toute compassion.
Si, du sommet du Sumeru, un homme devait être précipité par la cruelle main d’un ennemi
Qu’il pense seulement au grand pouvoir de Quan Shi Yin,
il restera, comme le soleil, suspendu dans les airs.
Si, pourchassé par des hommes malfaisants,
un homme devait faire face à une montagne,
qu’il pense à nouveau au grand pouvoir de Quan Shi Yin et pas une seule blessure n’atteindra même un seul de ses cheveux.
Si, encerclé par des ennemis avec leur épée dans les mains, un homme devait être menacé,
Qu’il pense au grand pouvoir de Quan Shi Yin, et la compassion naîtra dans leur cœur.
Quand des tyrans persécutent un homme et qu’il se tient debout sur la place de l’exécution,
Qu’il pense seulement au grand pouvoir de Quan Shi Yin et l’épée du bourreau se brisera en deux.
Si enchaîné, un homme est dans une prison,
Qu’il pense seulement au grand pouvoir sacré de Quan Shi Yin,
Aussitôt il sera libéré de ses entraves.
Quand des herbes empoisonnées ou magiques
menacent de nuire,
Si l’on pense au pouvoir de Quan Shi Yin, la malédiction retournera là d’où elle est venue.
Si des créatures venimeuses – maléfiques- devaient apparaître, prenez légèrement appui sur le pouvoir de la grande Quan Shi Yin et,
Sur le champ, ces êtres mauvais seront dispersés.
Quand des serpents et des scorpions, exhalant des poisons funestes, attaquent un homme, et le rotissent avecl’appui du pouvoir sacré de la grande Quan Shi Yin, ils seront chassés avec des cris de terreur.
Quand éclate la foudre et que gronde le tonnerre, quand frappe la grêle et que la pluie s’abat en torrents. Le pouvoir de Quan Shi Yin – si on pense à lui – dégagera le ciel de la tempête.
Si, frappé par l’horrible main d’un cruel désastre – ou torturé par une douleur sans fin – une personne se réfugie dans la douceur des bras de Quan Shi Yin, Celle-ci, étant sage et remplie de pouvoir mystique, la sauvera de tous les chagrins et soucis de ce monde.
Bien dotée de tous les pouvoirs miraculeux et
largement douée de la connaissance de toute choses,
Dans le monde entier, dans toutes les directions, il n’est nulle place où Quan Shi Yin ne puisse se rendre.
Les enfers, les mauvais esprits – les créatures bestiales – tous les modes de vie mauvais – toute la souffrance provenant de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort
Vont tous disparaître, pour l’éternité.
La grande Quan Shi Yin voit le monde entier dans sa Vérité,
Libre de souillure, aimante, omnisciente,
Pleine de compassion;
Il faut sans cesse lui adresser des prières et pour l’éternité, l’adorer.
Elle est une pure Lumière, sans tache comme le soleil,
Par sa sagesse, elle dissipe toute obscurité,
Déjouant les effets du vent et du feu.
Sa lumière toute illuminante remplit le monde entier.
Tout comme le tonnerre fait trembler l’univers , elle contrôle son corps aimant,
Et sa pensée de grande compassion, – comme un nuage d’où, comme un nectar, provient la pluie du Dharma, détruit les flammes de toutes les mauvaises passions.
Quand , menacé par le jugement d’un tribunal, ou dans un camp – un homme est opprimé par l’armée,
Qu’il pense simplement au grand pouvoir de Quan Shi Yin et tous ses ennemis seront dispersés.
*Elle a la voix la plus exquise – une Voix qui embrasse le monde entier ;
La voix de Brahma – la Voix des océans,

  • une voix qui surpasse toutes les voix du monde.
    C’est pourquoi nos pensées doivent toujours sur elle prendre appui.
    Ne nourrissons jamais des pensées de doute envers la grande Quan Shi Yin,
    Qui est toute pureté et sainteté et un refuge en vérité.
    *Protectrice dans toute peine – dans les difficultés, la mort, le malheur.
    Elle possède tous les mérites – regarde toute chose de ses yeux compatissants et – comme l’océan – détient dans son sein une masse de vertus inestimables.
    C’est pourquoi elle doit toujours être adorée. »
    Alors, se levant de son siège, Jiji Bosatsu se tenant devant le Bouddha, prononça ces mots :
    « Honoré du monde – ceux qui entendent cette sainte écriture de Quan Shi Yin Bosatsu,
    Doivent, à coup sûr, obtenir un grand mérite
    Car ici, sa vie d’action parfaite est décrite.
    C’est la vie de Celle
    Qui, dotée de pouvoirs miraculeux,
    Apparaît dans toutes les directions. »
    Quand le Bouddha eut ainsi terminé la récitation
    de cette grande Ecriture qui explicite la vie et l’oeuvre de Celle qui possède de multiples aspects,
    Toutes les personnes présentes – une grande foule – au nombre de Quatre mille huit cents
  • Tous, de tout leur cœur, ressentirent un désir profond
  • Pour le suprême Eveil auquel, dans tout l’univers, rien ne peut se comparer.***
    Nous offrons à tous le mérite de la lecture de ce texte
    Afin qu’ils soient capables d’obtenir la Vérité.
    Les bénédictions suprêmes et infinies des actions de Samantabadhra
    Nous les transférons maintenant à tout l’univers.
    Puisse tout être vivant, se noyant ou à la dérive,
    retourner bientôt dans la terre de la Lumière infinie.

KANZEON NAMU BUTSU
YO BUTSU U IN
YO BUTSU U EN
BUP PO SO EN
JO RAKU GA JO
CHO NEN KANZEON
BO NEN KANZEON
NEN NEN JU SHI KI
NEN NEN FU RI SHIN (3x)

Verset d’offrande

Du grand esprit océanique de Tai Shi Chi
A surgi un maître : le grand Shan Tao
Pour le bien de ce monde perdu et en déclin
Il a provoqué l’apparition de Bouddhas dans les dix directions.

Dans les périodes suivantes, Shan Tao est réapparu
Revenant comme Fa Chao, comme Shao K’ang
Il montra le trésor du grand bien
Accomplissant le dessein de Bouddha.

Finalement, dans la Terre d’Orient
De Tai Shi Chih vint à nouveau
Le Saint et Sage Honen Shonin
Pour répandre partoutl le Dharma.

Nous dédions le mérite de cette offrande d’encens
A tous les Bouddhas et bodhisattvas partout dans l’espace et le temps
Qu’il soit parfumé comme la Terre elle-même
reflétant nos efforts
Notre attention sans réserve et
Le fruit de notre compréhension, mûrissant peu à peu.
Que nous-mêmes et tous les êtres soient les compagnons des Bouddhas et des
bodhisattavas
Puissions-nous nous réveiller de notre négligence
Et réaliser la Terre Pure.

Prières de l’aube

Versets sur l’impermanence
(de Shan Tao, suivant l’Avatamsaka)

Le temps a passé avec la rapidité de la lumière;
Voici déjà le matin
L’impermanence déferle sur nous à chaque instant;
Mara suit chacun de nos pas.
O pratiquants de la Voie,
Efforcez-vous avec diligence! Atteignez le Nirvana!

Résolution
(Shan Tao – Majjhima Nikaya)

Il est rare de rencontrer le Dharma, ultime et profond,
Même si on l’a cherché durant des centaines et des milliers d’éons
Par bonheur, nous l’entendons et le recevons à présent
Nous prions pour que nous puissions comprendre le vrai sens du Tathagata
Que Celui qui est Béni enseigne le Dharma, que Celui qui est Sublime enseigne le Dharma
Il est des êtres avec un peu de poussière dans les yeux
Qui s’égarent parce qu’ils n’entendent pas le Dharma
Il y a ceux qui comprendront.
Le Bouddha a dit:
Les portes de la non-mort sont ouvertes pour eux
Que ceux qui ont des oreilles montrent à présent leur foi.

Refuges et invocation
(Dharmavidya, suivant Shan Tao)

Bouddhas de tous les temps et de tous les lieux, nous vous adorons avec vénération.
Dharmas jusqu’à la fin des temps, nous vous adorons avec vénération .
Sanghas si exemplaires, nous vous adorons avec vénération.
En ce lieu sacré, Bouddha Amida, le Très Haut, je vous prie d’apporter maintenant votre présence
En ce lieu sacré, Shakyamuni, l’Eveillé, je vous prie d’apporter maintenant votre présence
En ce lieu sacré, Tathagatas de tous les mondes, je vous prie d’apporter maintenant votre présence.

Prière à toutes les lignées*

Je vous ouvre mon coeur, Bouddha Shakyamuni !
Veuillez me montrer comment avancer sur la voie
Tournez la roue du parfait Dharma. Et révélez l’essence de l’upaya.

Je vous ouvre mon coeur, Bouddha Amida :
Veuillez ne pas douter de mon attention
Attendez-moi dans votre grande patience
Et montrez-moi la radiance de la Pure Lumière

Je vous ouvre mon coeur, Quan Shi Yin !
Veuillez demeurer auprès de moi durant toute ma vie
Guidez moi dans les voies de la bonté
Et montrez-moi les voies d’une sage compassion.

Je vous ouvre mon coeur, grand Samantabhadra !
Veuillez venir à nous dans ces temps obscurs
Aidez-nous à remplir le monde d’offrandes
Et ouvrez la voie de la bonté.

Je vous ouvre mon coeur, disciples principaux:
Sujata, qui excelle dans la bienveillance,
Upali, qui excelle dans le vinaya,
Ambapali, qui excelle dans la compréhension de l’impermanence,
Anuruddha, qui excelle dans la vision,
Sona, qui excelle dans la pratique,
Anatapindika, qui excelle dans la générosité,
Reine Vaidehi, qui excelle dans la vue de la Terre Pure
Rahula, qui excelle dans les bonnes actions,
Kacchayana, qui excelle dans les explications,
Baddha, qui excelle dans l’apprentissage du Dharma,
Subuthi, qui excelle dans l’intelligence de shunyata.
Sundarinanda, qui excelle dans l’équanimité,
Purna, qui excelle dans l’enseignement,
Patacara, qui excelle dans l’art d’inspirer les autres,
Moggallana qui excelle dans le pouvoir de l’esprit,
Et tous les autres grands disciples
Qui ont révélé le Sanghakaya.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous du Dharma primordial:
Shariputra, Pajapati, Grand Kashyapa,
Doux Ananda, Pindola
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie de la libération.

Je vous ouvre mon coeur, Gourus du Sarvastivada: Shanavasa, Madhyantika,
Upagupta, Buddhila, Buddhadeva
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont enseigné la voie de la toute-existence

Je vous ouvre mon cœur, Gourous du Madhyamika :
Vénérable Manjushri,
Nagarjuna, Chandrakirti
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé le chemin de la vacuité.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de
Yogacara: Vénérable Maitreya,
Noble Asanga, Vasubandhu
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie de l’immensité.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous du Mantrayana: Yeshe Tsogyal
Padmasambhava, Tilopa et Naropa
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie du Tantra.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous du
Théravada: Vénérable Dasaka, Sonaka,
Moggaliputta, Buddhaghosa
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie de la forme pure.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous du
Bodhisattvavada: Vimalakirti, Shantideva,
Vénérable Atisha, Yelui Chu Tsai,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la bodhichitta.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous du
Tathagatagarbha-vada: la Reine Srimala,
Gunabhadra, Tan Pin,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui enseignèrent la pureté de la nature.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de l’Avatamsaka:
Tu Shun, Chih Yen, Fa Zang
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie de l’inter-connaissance.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de la lignée du Lotus:
Traducteur Kumarajiva, Hui Su, Chi Yi,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé le samadhi du Lotus.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de l’école Dhyana:
Bodhidharma, Pai Chang, Lin Chi, Eihei Dogen,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la voie de la lumière intérieure.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de la lignée de la Terre Pure:
Maître Tan Luan, Tao Cho, Shan Tao,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont révélé la vision de l’harmonie.

Je vous ouvre mon coeur, Gourous de la dernière transmission:
Soyen Shaku, Daisetz Suzuki, Tri Quang
Thubten Yeshe, Kyabjye Kalu, Ambedkar,
Ananda Mettayya, Chögyan Trungpa, Achaan Chah
Nichidats’ Fuji’i, Xu Yun, T’ou T’o, T’ai Hsu,
Yin Kuang, Houn Jiyu, Gisho Saiko,
Et tous les autres précieux enseignants
Qui ont donné une nouvelle fraîcheur au précieux Dharma.

Je vous ouvre mon coeur, vous mes précieux enseignants, pleins de bonté
Qui vous souciez de ceux qui ne contrôlent pas leur esprit
Qui n’ont pas été domptés par les Bouddhas du passé
Et prétendent être des disciples fortunés.

Veuillez répandre vos bénédictions inspirantes
Sur moi et sur tous les êtres,
Afin que soit rapidement mis fin à la perversion des esprits
A l’irrespect envers notre bon maître
Aux formes les plus subtiles de l’attachement

Veuillez répandre vos bénédictions inspirantes
Sur moi et sur tous les êtres,
Pour que nous générions rapidement des esprits purs
Depuis le respect pour notre maître bienveillant
Jusqu’au suprême esprit de radiance.

Veuillez répandre vos bénédictions inspirantes
Afin de pacifier toutes les obstructions extérieures et intérieures.

Du coeur des Saints Etres
Des rayons de lumière et d’amrita s’écoulent,
Offrant bénédictions et purification.

Chant du Bouddha

Invocation

Hommage au Bouddha Shakyamuni
Namo Bouddhaya*
Hommage à Amithaba, Bouddha de lumièr’ infinie
Namo Amitabhaya*
Hommage à Ta Shih Chih, Boddhisattva du pouvoir de sagesse
Namo Sthamapraptaya*
Hommage à Quan Shi Yin, Bodhisattva de grande compassion
Namo Avalokitaya*
Hommage à Manjushri, Bodhisattva de grande connaissance
Namo Manjushraya*
Hommage à Samantabadhra, Bodisattva de grand’ action
Namo Samantabhadraya*
Hommage à Kshitigarba, Bodhisattva de grand souhait
Namo Kshitigarbhaya*

La vie sans regret

Votre visage rayonnant
Comme la cime d’une montagne captant le premier éclat de la lumière du matin
Est marqué d’une majesté inégalée et qui force le respect.
En comparaison, le soleil, la lune ou le trésor “mani”
Ne sont que de l’encre noire.
Tathagata,
Tel est votre visage incomparable.
La mélodie de votre éveil
Remplit le monde.
Rares et précieux sont vos préceptes,
Savoir, énergie, méditation
Sagesse et vertu étonnante.
L’océanique Dharma de tous les Bouddhas
Que vous sondez jusqu’en ses plus profonds abysses
Libère le coeur des trois poisons –
Vous êtes semblable au lion
Vaillant et divinement pur.

Grand pouvoir! Profonde sagesse!
Lumière terrifiante! Réverbération!
Je fais la prière de devenir un Bouddha
Semblable à vous, mon Roi du Dharma,
Afin de mener tous les êtres sur l’autre rive
Sans en oublier un seul
Afin de parachever les six paramitas
Avec prajna à leur tête.
Si je deviens un Bouddha,
J’exaucerai totalement cette prière:
A tous j’apporterai une grande paix.
Aux Bouddhas, aussi nombreux que des grains de sable,
Je fais des offrandes
Et je ne me déroberai pas, face aux jugements de la voie incomparable
Puissante, directe et authentique.

Bien que les terres de Bouddha et les domaines du monde
Soient aussi innombrables que les grains de sable,
Par le seul pouvoir de mon aspiration
Je les remplirai tous de lumière.
Puissé-je devenir un Bouddha
Et la multitude des êtres
Jouiront tous du monde de mon Nirvana primordial.
Grâce à une compassion sans discrimination
Je les éveillerai tous.
Peu importe le lieu d’où ils viennent, ils renaissent ici et
Dans mon pays, leurs coeurs deviendront légers et pleins de joie,
Heureux et à l’aise.
Oh vous, Bouddhas, soyez témoins de mon voeu et de
Ma véritable aspiration.
Fonder mon voeu sur vous
Me donne le courage de le réaliser.
Bouddhas à la sagesse sans entraves,
Qui régnez partout dans l’espace et le temps,
Soyez toujours le témoin de la pratique de mon coeur.
Quels que soient les obstacles, les difficultés
Ma pratique les endurera tous,
Sans regret.

TAN BUTSU GE*

Le voeu de Bodhisattva

Les êtres sensibles sont sans nombre: nous faisons le voeu de les sauver tous
Les passions illusoires sont inépuisables: nous faisons le voeu de les transformer toutes
Les enseignements du Dharma sont sans nombre: nous faisons le voeu de les maîtriser tous
La voie du Bouddha est infinie: nous faisons le voeu de la réaliser complètement.*

Refuge

Je prends refuge en Amida, la Lumière sans entraves
Namo Amitabhaya
Je prends refuge en le Bouddha, celui qui me montre la voie dans cette vie
Namo Buddhaya
Je prends refuge dans le Dharma, la voie de la compréhension et de l’amour
Namo Dharmaya
Je prends refuge dans la Sangha, la communauté qui vit en harmonie et en conscience
Namo Sanghaya
Je prends refuge dans la Terre Pure, le parfait champ de mérite
Namo Buddha-kshetraya

Buddham saranam gacchami
Dahrmam saranam gacchami
Sangham saranam gacchami *

Préceptes

Panatipata veramani sikkha-padam sama diyami
Adinnadana veramani sikkha-padam sama-diyami
Kamesu micchacara veramani sikkha-padam sama-diyami
Musavada veramani sikkha-padam sama-diyami
Surameraya majja-pama-datthana veramani sikkha-padam sama- diyami*

Nama tassa Bhagavato arahato sammasambuddhassa
Namo tassa Bhagavato arahato sammaambuddhassa
Namo tassa Bhagavato arahato sammasambuddhassa

Bhagavate Tathagataya
Arhate Samyak-sambuddhaya
Sugata Vidya carana samapanna
Lokavid Purusa damya sarathi
Anuttaraya Sasta deva manusyanam
Namo ratna trayaya Namo ratna trayaya*
Namo ratna trayaya Namo ratna trayaya*
Namo ratna trayaya* Namo ratna trayaya*

Namo Amitabhaya Tathagataya

Namo Amitabhaya (3x)***

Célébration des vœux d’Amida
Les vœux originels et sacrés
Sont la grâce unique et essentielle
Pour entrer dans la Terre Pure.
C’est pourquoi, avec le corps, la parole et l’esprit,
Nous nous vouons aux enseignements
Afin que tous atteignent un état de félicité.

Traduction

Bhagavate : Celui qui est honoré (ou béni) dans le monde
Arhate : Celui qui a vaincu l’ennemi
Sugata : Celui qui a atteint la félicité
Lokavid : Celui qui voit les mondes
Anuttaraya : Celui qui est parvenu à l’ultime
Tathagataya : Celui qui vient de l’ainséité
Samyak sambudhhaya : Totalement et complètement Eveillé
Vidya carana samapanna : Parfait dans l’illumination et la conduite
Parusa damya sarathi : Celui qui dompte les hommes
Sastha deva manusyanam : Celui qui enseigne aux dieux et aux hommes
Namo ratna trayaya : Hommage au triple joyau

Namo tassa Bhagavato arahato sammasambuddhassa
Je m’adresse à Celui qui est honoré dans le monde, Celui qui est accompli, Celui qui est totalement et complètement éveillé.

Confirmation des grands voeux*

Je fais de grands et insurpassables vœux
Pour que la plus haute vérité puisse être réalisée
Si ces vœux n’étaient pas réalisés
Je n’atteindrai pas l’éveil parfait.
Si durant une infinité d’éons
Je ne parviens pas à devenir ce grand être offrant le bonheur
Et sauvant tous les êtres dans le besoin
Je n’obiendrai pas l’éveil parfait
Quand j’atteindrai la bodhi la plus haute
Tous les mondes entendront mon nom
S’il devait y avoir un seul être ne connaissant pas mon nom
Je n’atteindrai pas l’éveil parfait.
M’abstenant de l’avidité, profondément enraciné dans la pensée juste
Obtenant la pure sagesse, je poursuivrai
La voie menant à la plus haute illumination
Devenant un maître, un guide pour le monde.
De la force divine, une grande lumière rayonnera
Qui éclairera le monde entier.
J’arracherai la racine de l’obscurité des trois illusions
Et je sauverai ceux qui souffrent et désespèrent
J’essayerai d’ouvrir les yeux de l’esprit de sagesse
Et d’éradiquer l’obscurité de l’ignorance.
Je barrerai fermement toutes les routes du mal
et de conduire tous les êtres dans les royaumes du bien.
Quand j’obtiendrai les plus hauts mérites
Ma lumière rayonnera sans limites dans toutes les directions.
Le soleil et la lune eux-mêmes rechercheront l’obscurité
Et les lumières des cieux seront obscurcies.
Révélons à présent la Demeure du Dharma
Afin que nous prenions part aux mérites du Bouddha
J’exposerai toujours la vérité parmi les hommes
Dans un rugissement de lion.
Je servirai et louerai tous les Bouddhas
Auxquels sont conférés vertus et mérites.
Quand j’aurai parfait ma sagesse et réaliser mes vœux
Je deviendrai le roi des trois mondes.
La sagesse des Bouddhas est libre et sans limites
Elle rayonne brillamment
Sans personne à haïr ou à éviter.
Je prie pour que ma force de sagesse puisse rayonner comme la vôtre,
O Bouddha suprême.
Quand ces vœux seront réalisés
Tout l’univers tremblera et se réjouira
Les cieux déverseront une belle floressence
De lotus célestes et parfumés.*

Eihei Koso Hotsugan Mon

Nous-mêmes, ainsi que tous les êtres, depuis cette vie jusqu’aux vies sans nombre, nous faisons le vœu de prêter l’oreille au véritable Dharma. Et que, après l’avoir écouté, nul doute ne s’élèvera en nous et que la foi ne nous fera pas défaut. En rencontrant le véritable Dharma, nous renoncerons aux occupations mondaines et maintiendrons le Bouddhadharma et, ce faisant, la grande Terre et tous les êtres vivants réaliseront la voie du Boudha.

Bien que notre mauvais karma se soit grandement accumulé dans le passé, devenant ainsi la cause et la condition des obstacles dans notre pratique de la voie, puissent tous les Bouddhas et tous les ancêtres qui ont réalisé la voie du Bouddha faire preuve de compassion à notre égard et nous libèrer des effets karmiques, nous permettant de pratiquer la voie sans entrave.

Puissent-ils partager leur compassion qui remplit l’univers sans limites avec la vertu de leur illumination et de leurs enseignements. Les Bouddhas et les ancêtres étaient comme nous,; dans le futur, nous serons des Bouddhas et des ancêtres. Dans la révérence aux Bouddhas et aux ancêtres, nous sommes un seul Bouddha et un seul ancêtre ; éveillant l’esprit de la bodhi, nous sommes un seul esprit de bodhi. Parce qu’ils répandent leur compassion à profusion et sans limite, il nous est possible d’atteindre la bouddhéité et d’abandonner toute conquête. C’est pourquoi le Maître Dhyana Lung-ya a dit :

Ceux qui dans le passé n’ont pas été éveillés seront maintenant éveillés ;
Dans cette vie, sauvez ce corps qui est le fruit de multiples vies.
Avant que les Bouddhas ne soient éveillés, ils étaient semblables à nous.
Les être éveillés d’aujourd’hui sont exactement comme ceux d’autrefois.

Explorez sereinement jusqu’aux conséquences les plus lointaines des causes et conséquences, car cette pratique est l’exacte transmission d’un Bouddha véridique. En se confessant et en se repentant de cette manière, on ne manquera pas de recevoir une aide profonde de tous les Bouddhas et ancêtres. En révélant et en exprimant notre manque de foi et de pratique devant le Boudha, la racine des transgressions disparaît par le pouvoir de notre confession et de notre repentance. Ceci est la pure et simple couleur de la véritable pratique, du véritable esprit de la foi et du véritable corps de la foi.

La prière de Soukhavati

A-mi-da
Glorieux Amithaba dans le ciel de l’Ouest
Dans une grande splendeur d’or rouge et de lumière d’argent
Imposant, rayonnant, souriant, le Bouddha préside
Sur une vaste assemblée d’êtres célestes.

A sa droite, éclatante comme la lumière de la lune
Quan Shi Yin et tout son entourage
A sa gauche le pouvoir créateur manifesté
Tai Shi Chih et à sa suite des mondes merveilleux.

Des pavillons et des jardins magnifiques à voir
Une lumière adamantine brillante comme l’or le plus pur
Soukhavati est le nom de votre demeure
Loin, très loin au delà du soleil couchant.

Aussitôt que je serai libéré de cette courte vie
Permettez-moi d’y renaître aussitôt
Poussé par la force de la foi au travers de cette lumière brillante
Sans qu’aucun autre bardo n’intervienne.

Que je voie là le visage souriant d’Amida
Et mes amis du Dharma en nombre incalculable
Je prie pour que cette prière s’exauce
Et que la bénédiction se répande partout.

TADYATHA PANCHENDRIYA AVABODHANI SVAHA***

Office de la mi-journéee

La vie sans regret
Entrée du célébrant
Prosternations
Na-man-da-bu (10x)

Refuges et préceptes

Pour le refuge, je me tourne vers Amida Namo Amitabhaya
Pour le refuge, je me tourne vers le Bouddha Namo Buddhaya
Pour le refuge, je me tourne vers le Dharma Namo Dharmaya
Pour le refuge, je me tourne vers la Sangha Namo Sanghaya
Pour le refuge, je me tourne vers la Terre Pure Namo Buddhakshetraya

Par la foi dans les Trois Joyaux Que je ne prenne pas la vie
Par la foi dans les Trois Joyaux Que je ne me livre pas au vol
Par la foi dans les Trois Joyaux Que je ne tombe pas dans l’inconduite sexuelle
Par la foi dans les Trois Joyaux Que je ne me laisse pas aller à des paroles erronées
Par la foi dans les Trois Joyaux Que j’évite toute forme d’intoxication

Versets sur l’impermanence
(d’après Shan Tao)

Hélas, les gens qui s’engagent activement dans des affaires temporelles,
Ne prêtent pas attention à la vie qui s’épuise, jour après jour, nuit après nuit,
Comme une lampe dans le vent – combien de temps durera-t-elle ?
Dans les six règnes du vaste Samsara, il n’est aucune demeure stable.
Jusqu’à ce que nous soyons délivrés de l’océan de l’affliction,
Comment pouvons-nous reposer en paix ? Ne devrions-nous pas être terrifiés ?
Tandis que nous sommes encore jeunes et forts, que chacun prête l’oreille au Dharma ;
Faisons tous nos efforts pour rechercher avec diligence le chemin vers l’Eternité.

*Namo tassa Bhagavato arahato sammasambuddhassa (3x)

Marche de Nembutsu

Hymne d’Ippen

Méditation

Leçon

Propos du Dharma

Hymne

Offrandes d’encens et sortie

Hymne d’Ippen

Cherche en toi-même
Mais comme l’écume sur le torrent
Qui disparaît rapidement
Vois : rien ne demeure

Réfléchis à ta vie
Comme le reflet de la lune
Avec chaque respiration fugitive
Elle disparaît

Les royaumes des hommes et des dieux
Nous les chérissons et les recherchons
Bien que nous aimions ces formes
Nul ne peut les garder

La souffrance des enfers
Tous les royaumes inférieurs
Bien que nous les haïssions tous
Nous ne cessons de les saisir

Depuis les temps les plus lointains
Jusqu’à ce jour
Les choses auxquelles nous aspirons
Demeurent hors d’atteinte

Certains peuvent comprendre
Les deux portes du Dharma
Mais le vieil esprit continue de tourner
Et pervertit la Vérité

Tous ces enchevêtrements
Rejette-les tous
Et avec un cœur sincère
Contente-toi d’appeler Amida

Soufffle après souffle
Amida Bouddha
Namo Amida
La fin d’une pensée erronée

A cet instant même
Depuis le royaume de félicité parfaite
Amida viendra
En compagnie de la bienvellante Quan Shi Yin

Ils nous tendent les bras
Et nous reçoivent avec joie
Quand nous nous plaçons sous leur garde
Ils nous poussent en avant*

Hymne de Nagarjuna

Le Bouddha, lumière de sagesse
Dont le rayonnement est sans mesure
Un corps de l’or le plus pur
Une montagne à la plus haute cîme
Je vous adore de tout mon cœur
Avec parole, corps et esprit
Mes mains jointes en anjali
Je me prosterne devant lui.

Quiconque pense à lui
Le Bouddha de la toute bonté
Celui dont le mérite est sans tache
Dont la vertu est d’un tel pouvoir
Parviendra d’emblée au niveau
Dont on ne peut plus descendre
C’est pourquoi je suis toujours heureux
de tourner mon esprit vers sa grâce

Ceux qui sont nés dans son royaume
Sont libérés de tout attachement
Ils ne sont pas imbus d’eux-mêmes
Ils ne sont pas obsédés par ce qui leur appartient
Sans dicrimination
Leur esprit est libéré.
C’est pourquoi je l’adore
Mon corps se prosternant jusqu’à terre.

Si vous vouliez être un Bouddha
Aspirant de tout votre cœur
Alors tournez-vous vers Amitabha
Conviez-le dans votre vie
Car alors immédiatement
Il apparaîtra comme votre guide
C’est pourquoi vous ne devriez pas perdre de temps
Avant de prendre ce refuge.

Dans l’effort pour devenir bon
Un palais de lotus peut être établi
Mais ce lotus restera fermé
S’il est séparé de la foi
Car la bonté accomplie par le soi
N’a pas la force de fleurir
C’est pourquoi afin de connaître le Bouddha
Un lotus s’ouvre par la foi.

Quel que soit le Bouddha
Il chante la louange du Bouddha Amida
Pour des raisons sans nombre
C’est pourquoi, moi aussi je ferai ses louanges
Il est le plus honoré
Dans le ciel et sur la terre ;
Même les dieux inclinent leurs couronnes
C’est pourquoi je cherche mon refuge en lui.

Avec le vaisseau de l’octuple sentier
Il traverse une mer agitée ;
Ayant lui-même traversé
Il nous fait maintenant traverser
Je me place en son pouvoir
En une simple dévotion
Me reposant seulement sur son amour
Je passerai sur l’autre rive sans obstacle.

Quel que soit le mérite
Hérité de mes vies antérieures
Ou acquis dans cette existence
Par actions, chance ou foi
Je suis prêt à tout abandonner
Pour rejoindre l’Eveillé
Dont la présence nous assure à tous
Un réconfort pur et sans limites.

Il n’existe aucune pouvoir de mérite
Plus grand que cet acte de foi
Inégalé dans le monde entier
Lâchons donc prise
Pour que cet acte de dévotion
Puisse être partagé par tous les êtres
Sans discrimination
Puissent-ils bénéficier de ce grand amour.***

Office du soir

Prière des vœux de Samantabahdra
(Gyatso, d’après la tradition tibétaine)

Avec le corps, la parole et l’esprit, humblement je me prosterne
Et fais des offrandes à la fois réelles et imaginées.
Je confesse les mauvaises actions accomplies n’importe quand
Et je me réjouis des vertus de tous les êtres.
Je vous prie de demeurer jusqu’à la fin du samsara
Et de tourner la roue du Dharma pour nous.
Je dédie toutes les vertus au grand éveil.

Offrande du Mandala

Le sol aspergé de parfum et couvert de fleurs
La haute montagne, quatre contrées, le soleil et la lune,
Perçus comme la terre de Bouddha et ainsi offerts.
Puissent tous les êtres bénéficier de ces Terres Pures.
Idem Gourou Ratna Mandalakam Niryatayami

Inspiration par la grâce

Par la grâce que je reçois
Par les vœux d’Amitabha
Puisse-je être poussé à agir
Pour le bien de tous les êtres (3x)

Huits versets sur la pratique
(Dharmavidya)

Le but de notre pratique
Est que nous soyons un pur réceptacle
Dans lequel les passions communes
Mûrissent en une sagesse supérieure.

Le premier aperçu
Vient au travers des prosternations et de la contritioon
Je fais face à mes obstructions
Et je saisis l’essence primordiale de la vie.

La dévotion à mon maître
Met un terme à ma suffisance et à mon découragement.
Soutenu par sa compassion
Je trouverai une direction claire.

Grâce aux souhaits de refuge et aux préceptes
Grâce à la récitation des soutras
Chaque défi me fait grandir
Dans l’aspiration du bodhisattva

La coopération dans une sangha
Apporte tant de joies et de liberté.
La douceur des paroles et des gestes
Amène une transformation collective.

Une foi solide et une pureté intérieure
Nous ramènent au cœur du sens essentiel de la vie
Par les quatre lois divines
La lumière de Bouddha est toujours avec nous.

La foule est troublée
Par l’impermanence et la différence
Avec le Dharma comme vrai refuge
Nous demeurons au sein de la Terre Pure.

A présent je déborde de gratitude
Allant de l’avant et m’en revenant magnifiquement
Je fais des offrandes du Dharma
La voie du Bouddha confèrant la félicité.*

Voeu de Bodhisattva

Sans nombre sont les êtres sensibles: nous faisons le voeu de les sauver tous
Inépuisables sont les passions illusoires: nous faisons le voeu de les transformer toutes
Sans nombre sont les enseignements du Dharma: nous faisons le voeu de les maîtriser tous
Infinie est la voie du Bouddha : nous faisons le voeu de la réaliser complètement.*

Vêpres
(Kennett suivant la tradition Zen Soto)

Invocation à Achala-natha
Je salue le mandala
Soyons toujours si absorbés dans sa louange
Que par notre propre volonté et notre vigilance
Nous puissions briser nos chaînes
Puissions-nous demeurer dans le temple de notre propre cœur
Au milieu d’une myriade de montagnes
Je vous salue ! Je vous salue ! Je vous salue !

Invocation à Maha Kala

Soyons absorbés dans le mandala de la sangha de Bouddha –
Je vous salue !
Flèche de la vacuité
Je vous salue !

Invocation au Bouddha Vairocana

Je vous salue- Mystique bénéfique
Le trésor
Je vous salue !

La Cloche d’or ne sonne qu’une seule fois
Paix sur le coussin
Makura OM
Makura OM
Makura OM*

Sandokai*
L’harmonie entre la différence et l’égalité.

Samadhi*

Les Bouddhas et les ancêtres ont directement transmis cete vérité fondamentale :
Préservez bien ce que vous avez maintenant ; c’est tout.
La neige blanche tombe sur l’assiette d’argent,
Le héron de neige se cache dans la lune brillante ;
L’un ressemble à l’autre et pourtant ils ne sont pas semblables ;
Si nous les combinons, nous pouvons distinguer l’un de l’autre.
L’esprit suprême* ne peut jamais être défini en mots
Et pourtant il répond aux besoins de tous les pratiquants ;
Esclaves des mots, vous tombez dans un gouffre.
Si vous deviez vous opposer à la Vérité fondamentale, vous seriez dans une impasse.
C’est comme pour une boule de feu géante ;
N’en soyez jamais trop proche ni trop éloigné.
Si vous vous exprimez par des mots fantaisistes
Tout est souillé.
La nuit renferme la luminosité
Et, à l’aube, aucune lumière ne luit
Cette vérité est valable pour tous les êtres ;
Grâce à cela, nous nous libérons de tout danger.
Bien que sans artifice,
Cette Vérité trouve son expression dans les paroles de ceux qui enseignent le vrai Zen.
C’est comme si, regardant dans un miroir orné de diamants,
On voyait à la fois l’ombre et la substance.
Vous n’êtes pas celui-ci ;
C’est vous tout entier.
Un enfant de ce monde
Possédant ses cinq organes des sens, ne va ni ne vient, ne se lève ni ne demeure. Il a des mots et pourtant il n’a pas de mots.
Finalement, nous ne saisissons rien.
Car les mots seront imprécis.
Quand empilés, six bâtons de ri
Se meuvent toujours en relations les uns avec les autres, dans les extrêmes et le centre ;
Empilés trois fois
Ils retrouvent à nouveau leur ancien motif après cinq changements.
Et les cinq semblent avoir le goût de l’herbe chi
Et cinq aussi comme les branches de diamant du sceptre.
L’absolue « verticalité » tient, telle qu’elle est
Beaucoup de phénomènes dans un équilibre délicat.
Quand un disciple pose une question
Le maître Zen donne toujours une réponse correspondante.
Afin qu’il puisse amener le disciple à la Véreité ultime
Le maître uilise des moyens habiles.
Les disciples embrassent l’ultime,
Les maîtres maîtrisent les moyens
Correctement mélangés
Cela est bien.
Evitez de vous attacher à un seul aspect ;
C’est la vérité naturelle et supérieure qui ne s’attache ni à aucune illusion, ni à l’éveil.
Elle montre calmement et clairement, le moment où toutes les conditions ont mûri ;
Quand le minuscule devient infiniment petit ; quand vaste, il transcende toutes les dimensions et devient espace ;
Même le moindre petit coup brisera sûrement le rythme.
Maintenant nous avons l’abrupt et le lent et les sectes se séparent en élabornt des doctrines,des pratiques,
Et celles-ci deviennent les normes que nous connaissons dans toute conduite religieuse.
Même si nous pénétrons ces doctrines, ces pratiques
Une conscience illusoire parcourt la vérité éternelle et nous ne faisons aucun progrès.
Si extérieurement calmes, nous sommes pourtant perturbés à l’intérieur,
Nous sommes comme un cheval attaché par une longe ou une souris dans une cage.
Ainsi, ayant pitié de ce triste état,
Les sages d’autre fois ont dispensé leur enseignement.
Parce que les illusions dans l’esprit des disciples étaient sens dessus dessous
Tous les vrais sages en ont tenu compte dans leurs enseignements ;
Ils ont donc utilisé toute la variété des moyens
Jusqu’à dire que le noir est blanc.
Une pensée illusoire, si elle est perdue, abandonnée
Apportera beaucoup de satsifaction ;
Si vous voulez marcher sur d’anciennes traces de pas,
Observez les exemples d’autrefois.
Pour franchir le dernier pas vers le véritable éveil
Un Bouddha de jadis s’est entraîné durant dix longs kalpas – regardant l’arbre de la Bodhi.
Ainsi réprimée, la liberté originelle Est comme un tigre aux oreilles en lambeaux ou comme un cheval boiteux. Le sage dira à un disciple qui se sent déprimé et inférieur Que sur sa tête brille un diadème de joyaux – que son corps est revêtu de riches robes – et qu’à ses pieds, il y a un repose-pieds. Si l’étudiant entend cet enseignement, surpris et en proie au doute,
Le sage l’assure qu’il y a différentes espèces de chat – tout comme aussi de vaches blanches-
Et qui sont tous parfaits, tels qu’ils sont.
Un maître archer met en plein dans le mille à une distance de cent mètres, parce qu’il est habile
Mais faire en sorte que deux flèches se rencontrent, tête contre tête, dans l’air,
Va bien au-delà de l’habileté d’un homme ordinaire.
Dans cette activité supérieure du non-esprit
Voyez ! La statue de bois chante et la jeune fille en pierre danse ;
Cela dépasse de loin la conscience commune,
Cela dépasse toute pensée.
Le serviteur sert son seigneur, l’Empereur ;
Le père obéit à son enfant ;
Sans obéissance, il n’y a point de piété filiale
Et s’il n’y a pas de service, il n’y a pas de conseil.
Une telle action et ce travail sans prétention
semblent stupides + et quelconques
Mais ceux qui pratiquent ainsi cette loi+ seront toujours dans tous les univers, Seigneur des Seigneurs en toute éternité.***

Litanie de Quan Shi Yin
(PTN. HJ Kennett- adapté par Brazier et Johnson)

Grande et bienveillante Quan Shi Yin, faites-nous la grâce de vous découvrir et de vous reconnaître
Quelle que soit la forme sous laquelle vous apparaissez, dans les rues, les magasins, dans notre travail et nos loisirs.
Donnez-nous le courage de vous reconnaître dans le plaisir et la peine, le bonheur et le malheur ;
Donnez-nous la sagesse de vous reconnaître sous vos myriades de formes et pas seulement dans celles que nous souhaiterions percevoir ;
Donnez-nous la compassion pour comprendre ceux qui sont pris dans les griffes de l’illusion, des préjugés et du fanatisme ;
Accordez-leur le pouvoir de comprendre le Dharma et pas seulement la capacité de lire les règles et les écritures ;
Donnez-nous la sagesse de comprendre que ce que les églises chrétiennes enseignent, a été enseigné par les Bouddhas, il y a des milliers d’années ;
Donnez-nous la sagesse de prendre les Soufis par la main et d’entrer dans leur danse, pour éprouver la joie de la méditation ;
Donnez-nous à comprendre que les fêtes juives sont célébrées par les Bouddhas ;
Apprenez-nous à comprendre que la paix dans le monde ne peut être obtenue que si nous faisons la paix les uns avec les autres, au plus profond de nos cœurs ;
Apprenez-nous à comprendre que nous sommes, chacun d’entre nous, responsables des conflits qui déchirent le monde, à cause de la cupidité et des conflits dans notre propre cœur ;
Apprenez-nous, dans toutes vos manifestations, à faire face à nous-mêmes, tels que nous sommes, en nous tendant votre miroir ;
Apprenez-nous que tous les êtres, quelles que soient leur couleur, leur religion, ou leur appartenance sont également aimés de tous les Bouddhas ;
Apprenez-nous à être reconnaissants pour tous les objets inanimés qui se mettent à notre disposition pour notre usage ;
Apprenez-nous que nous n’avons pas le droit d’attendre que les arbres et les plantes se donnent à nous sans que nous leur exprimions notre gratitude ;
Donnez-nous la compassion nécessaire pour améliorer le sort des animaux et cesser leur exploitation ;
Apprenez aux parents que leurs enfants ont droit au respect, à l’attention, à l’amour et à la reconnaissance de leurs opinions ;
Apprenez aux enfants à prêter attention aux paroles de leurs parents et à les prendre sérieusement en considération ;
Apparaissez sur les écrans de télévision et dans les cinémas et montrez-nous les dangers de l’addiction aux drogues et aux méfaits des crimes afin que nous en soyons épargnés ;
Aidez-nous à comprendre que tous les êtres vivants ont les mêmes peurs fondamentales, les mêmes espoirs, les mêmes besoins d’aimer, les mêmes désirs, la même faim et la même soif ;
Et qu’ils prétendent ne pas les avoir par peur d’être rejetés par la société ;
Apprenez-nous à ne pas devenir lâches face aux circonstances et à la vérité ;
Apprenez-nous qu’une personne en colère est une personne qui a peur. Aidez-nous à être bienveillant avec la personne isolée ;
Donnez-nous le regard de vos mille yeux pour voir où l’aide est nécessaire et donnez-nous la force de vos bras pour apporter cette aide ;
Apprenez-nous à ne pas regarder la faute des autres mais à voir nos propres fautes ;
Apprenez à tous les Bouddhistes qu’il vaut mieux vivre en harmonie les uns avec les autres, plutôt que de se disputer et de se battre à propos de la doctrine ou du dogme;
Apprenez à ceux qui calomnient, maudissent ou insultent que les seules personnes qui sont alors blessées ne sont autres qu’elle-mêmes ; car, selon la loi du karma, toutes les malédictions retournent vers ceux qui les ont proférées ;
Apprenez à ceux que l’on maudit, à avoir de la compassion pour ceux qui sont misérables et mal avisés et profèrent de telles malédictions ;
Apprenez-nous que dans tout l’univers, nos seuls et réels ennemis sont la peur et la superstition ;
Conférez à ceux qui cherchent à contrôler les autres, le courage de faire face à eux-mêmes et à leur propre soif de pouvoir ;
Donnez-nous l’intelligence de regarder dans le grand miroir que nous tendent les êtres vivants et les objets inanimés et de nous y voir tels que nous sommes ;
Donnez-nous l’intelligence de faire quelque chose du reflet que nous y voyons ;
Apprenez-nous que nous ne faisons aucun tort aux Bouddhas et aux Ancêtres, si nous vivons notre vie de façon naturelle ;
Apprenez-nous qu’une personne éveillée est une personne dans sa totalité, qui n’est pas enchaînée par l’opinion des autres :
Apprenez-nous à aimer et à jouir du bleu du ciel, du soleil, de la pluie, de la neige et des tempêtes que la nature nous envoie ;
Donnez-nous la sagesse d’utiliser l’occasion que tout cela nous offre pour en faire une constante pratique ;
Accordez-nous qu’à l’automne de notre vie, nous puissions faire retour sur les années passées sans trop de regret ;
Aidez-nous à faire face à ce que l’on nomme la mort, de manière authentique : si nous voyons des dieux et des anges, que nous n’éprouvions pas d’exultation ; et si nous sommes la proie des diables et des démons, que nous n’éprouvions pas de peur, mais que nous puissions rencontrer l’infinie lumière dans la tranquillité et la foi et connaître alors la vraie liberté ;
C’est au travers de tels moyens que nous vivons dans votre grâce éternelle.

Namo Quan Shi Yin Bosat

Prajnaparamita Hridaya Sutra

aryavalokitesvaro bodhisattvo
gambhiram prajnaparamita caryam caramano vyavalokayati
sma panca skandhas tams ca sva bhava sunyam
pasyati sma iha sariputra
rupam sunyata va rupam rupan na prithak
sunyata sunyataya na prithag rupam
yad rupam sa sunyata ya sunyata sa rupamevam eva vedana samjna samskara vijnanam
iha sariputra sarva dharma sunyata
laksana anutpanna anruddha avmala anuna aparpurna ta sariputra sunyatayam
na rupam na vedana na samjna na samskara na vijnana
na caksuh srotam na ghrana jihva kaya manah
na rupa sabda gandha rasa spistavya dharmah
na caksur dhatur ya van na mano vijnanam dhatur
na vidya na vidya na vidya ksayo va vidya ksayo
ya van jaramaranam na jaramarana ksayo
na dukha samudaya nirdoha margajna
na jnanam na prapti na bhismaya tasmai na prapti
tvad bodhisattva prajnaparamita asritya
viha ratya citta varano vidya ksayo na vidya ksayo
ya van jaramaranam na jaramarana ksayo
na duhkha samudaya nirodha margajna
na jnanam na prapti na bhismaya tasmai na prapti
tvad bodhisattvanam prajnaparamita asritya
viha ratya citta varano citta varano
na siddhitvad atrasto vipa ryasa ti kranto
ni stha nirvana tya dha vyava sthitah
sarva buddhah prajnaparamitam asritya
anuttaram samyaksambodhim abdhisambuddhah
ta smai jnata vyam
prajnaparamitamahamantram mahavidyamantram
anuttaramantram asamasama mantram
sarva duhkha prasa manam sa tyam ami thyatvat
prajnaparamitayam ukto mantrah tadyatha

OM GATE GATE PARAGATE PARASAMGATE BODHI SVAH

Le soutra du cœur

KANJIZAI BOSATSU
GYO JIN HANNYA HARAMITA
JI SHO KEN GO UN KAI KU
DO ISSAI KU YAKU
SHARISHI
SHIKI FU I KU
KU FU I SHIKI
SHIKI SOKU ZE KU
KU SOKU ZE SHIKI
JU SO GYO SHIKI YAKU BU NYO ZE
SHARISHI ZE SHO HO KU SO
FU SHO FU METSU
FU KU FU JO
FU ZO FU GEN
ZE KO KU CHU
MU SHIKI MU JU SO GYO SHIKI
MU GEN NI BI ZETS SHIN NI
MU SHIKI SHO KO MI SOKU HO
MU GEN KAI NAI SHI MU I SHIKI KAI
MU MU MYO
YAKU MU MU MYO JIN
NAI SHI
MU RO SHI
YAKU MU RO SHI JIN
MU KU SHU
METSU DO
MU CHI YAKU MU TOKU
I MU SHO TOKKO
BODAISATTA E
HANNYA HARAMITA
KO SHIN MU KE GE
MU KE GE KO MU U KU FU
ON RI ISSAI TENDO MU SO
KU GYO NEHAN
SAN ZE SHO BUTSU
E HANNYA HARAMITA
KO TOKU A NOKU TA RA
SANMYAKU SAMBODAI
KO CHI HANNYA HARAMITA
ZE DAI SHIN SHU
ZE DAI MYO SHU
ZE MU JO SHU
ZE MU TO DO SHU
NO JO ISSAI KU
SHIN JITSU FU KO
KO SETSU HANNYA HARAMITA SHU
SOKU SETSU SHU WATSU
GYATE GYATE HARA GYATE
HARA SO GYATE BODHI SOWA KA
HANNYA SHIN GYO

Boddhisattva Quan Shi Yin
Pratiquant la profonde « sagesse de l’autre rive »
Voyant que les cinq skandas sont totalement vides
Se rend au delà du monde de l’affliction.
Oh Shariputra,
Forme et vide ne sont pas séparés
Le vide n’est pas séparé de la forme
Le monde de la forme est le vide
Le monde du vide est ce monde de la forme
Tous les skandas, vois-les ainsi .
Shariputra, vois leur caractère vide :
Il n’y a ni monde de la naissance, ni monde de la mort ;
Ni monde souillé ni monde pur ;
Ni monde du gain ou de la perte.
Tiens-toi au centre du vide
Où les cinq skandas sont absents ;
Où l’attachement aux sens est absent ;
Où les plaisirs des sens sont absents ;
Les mondes des sens sont absents ;
La luminosité ne manquant pas,
Point besoin de lutter pour dissiper l’obscurité
Ou dissiper d’autres chaînes de conditionnement.
Sois libre du déclin et de la mort.
Point n’est besoin de lutter pour les détruire.
Pas d’affliction, rien à faire naître
Rien à eliminer, pas de chemin ;
Ne soyez pas préoccupé
Par la sagesse et son obtention.
Un Boddhisattva se fie
A la sagesse de l’autre rive
Où l’esprit n’est pas un obstacle
Il n’y a donc pas de peur.
En allant au delà de toutes les perturbations
Pratiquez simplement le nirvana
Comme tous les Bouddhas passés, présents et futurs
Fiez-vous simplement à la sagesse de l’autre rive
Et ainsi atteignez l’Eveil suprême et parfait
Samyak-sambodhi
Ainsi connaissez la sagesse de l’autre rive
Le grand et inexplicable mantra
Le grand et rayonnant mantra
Le mantra insurpassable
Le mantra incomparable
Capable de dissiper toute souffrance.
Cela est vrai. Cela n’est pas faux.
Proclamez le mantra de la prajna paramita
Qui est proclamé comme suit :
Allez, allez, allez par delà
Allez toujours au delà, s’éveiller. Svaha !*

Les huit versets
(Geshe Langri Thangpa)

Désirant accomplir
Le plus grand bien pour tous les êtres vivants
Qui sont plus précieux que le trésor mani.
Je ne cesserai pas de les chérir.

Auprès des autres,
Je me verrai comme le plus humble de tous
Et dans mon cœur,
Je les tiendrai dans la plus haute estime.

Veillant au flot de mon karma
A travers toutes mes actions,
Dès que s’élève une impulsion
Qui pourrait m’inciter, moi ou les autres, à mal agir
Puissé-je y faire face et l’éviter.

Dès que je rencontre des êtres infortunés
Qui sont en proie à la violence, au mal et à l’affliction
Puissé-je les chérir comme si j’avais trouvé
Un trésor rare et précieux.

Prière du Lama Gourou

Kyi-ni lama, kyo-ni yidam,
kyo-ni kadro cho-kyong-te
Deng-nae zung-te jang-chob bardu,
kyo-min kyap zhaen mi-tsol wae
Di-dang bardo, chi-mae tar-yang
tu-je cha-kyu zung-zo-la
Si-zhi ji-drol !
Go-dup kuen-tsol !
Taen-gyi dok-zo,
bar cho sung (3x)

De-tar laen-sum sol-wa tap-pae-tu
Lame ku-sung-tuk-kyi nae-nam-lae
Du-tzi wo-zer kar mar ting-ga sum
Rim-dang chik-char jung-nae dak- nyi-kyi
Nae-sum rim-dang chik-char tim-pa-lae
Dip-zhi dak-ching nam-dak wang-zhi top
Ku-zhi top-ching lama nyi-pa-zhik
Gye-zhin tim-pae jin-gyi lap-par gyur

Lama sangye lama cho
Deshin lama ge-dun-te
Kun-gyi je-po lama-te
lama namla cho-pa-bul

Même si celui que j’ai aidé
Et sur lequel j’avais fondé de grands espoirs
Néanmoins me nuit sans aucune raison
Puissé-je le voir comme mon ami spirituel.

Quand d’aucuns, par envie
M’injurient et m’insultent
Que je prenne la défaite pour moi
Et que je leur offre la victoire.

En bref, puis-je, maintenant et toujours,
Apporter aide et bonheur à tous les autres êtres
Et secrètement prendre sur moi
Tout leur mal et leur souffrance.

Et que je ne souille pas cette voie
Ni par des notions duelles, ni en me tournant vers les extrêmes ;
Mais que je voie la vacuité des formes
Et que je sois libéré
De la prison du concepteur.

Vous le Yidam, vous Dakini
Vous protecteur de la voie,
Engagé sur le chemin du Dharma
Vous serez mon véritable refuge
Votre bienveillance, semblable à un crochet, me retiendra
A travers tous les bardos, à travers toutes les vies
Sauvez-moi de la peur !
Octroyez-moi la force !
Tenez-vous à mes côtés,
Préservez ma sincérité.

Par la vertu de cette prière, émanant de mon cœur,
Que le corps, la parole et l’esprit du maître
Déversent un nectar de sagesse, pur et bienveillant
Qui se répand largement sur le monde
Me donnant la force d’accomplir une grande tâche.
Que le trikaya se fonde dans mon esprit
Ecartant l’obscurité, révélant la Grande Lumière
Inspirez-moi toujours grâce à vos bénédictions.
Dans mon cœur mon guide bienveillant
Se trouvent le Bouddha et trois joyaux
Oh mon maître, oh grande joie
Devant tous les maîtres, je m’incline humblement.

Eveillé et compassionné
(Dharmavidya)
Eveillé, compassionné,
Au delà de la pensée humaine
Le Bouddha a enseigné
La voie du Nirvana.
Il a tourné la roue
Et apporté la joie dans le monde
Le tambour du Dharma a résonné
Sa bannière déployée.

Oh Prince des Sakyas,
Ayant renoncé à votre royaume
Nous vous trouvons maintenant
Sur le trône de notre propre cœur
Par souci pour
Un monde qui était aveugle
En renonçant à un royaume
Vous avez conquis l’esprit.

Si vide, si merveilleux
Vous ne vous attachez à rien
Jamais par Mara, le bâtisseur
Vous n’êtes saisi.
Sa ligne de faîte est brisée
Son travail est défait
La voie du nirvana
Enfin a été conquise.

A toute vie, dans tous les mondes
Vous prêtez une attention sans limites.
Vos actions pures, vos pensées pures,
Votre sagesse, vous les partagez.
Avec des vertus si précieuses
Plus nombreuses qu’on ne saurait le dire
Avec la pure lumière de la bienveillance
Vous dissipez l’obscurité.

Rafraîchissante, revigorante
Par votre parfaite habileté
La pluie du Dharma
Tombe dans notre cœur
Et nourrit en nous la graine de bonté
Pour que nous soyons rassasiésAvec
tout ce qui nous est nécessaire.

Ni donateur, ni don
Ni mérite nous voyons
Car tout a la même saveur
Dans le grand océan du Dharma

La saveur du véritable amour
Dans nos cœurs à jamais
Quand, en pleine confiance, nous
Nous rendons sur la rive lointaine.

Hymne d’hommage
(Dharmavidya)
Seigneur Shakyamuni
Samyaksambuddha
Répandez vos bénédictions
Nectar et arc-en-ciel
Enseignant la conscience
Transcendant la confusion
Vous êtes notre sauveur
Devant vous nous nous inclinons humblement

Manjushri, le Sage
Prince du Dharma
Répandez vos bénédictions
Nectar et arc-en-ciel
Montrez-nous votre visage
Rayonnant et souriant
Pure lumière de sagesse
Devant vous nous nous inclinons humblement

Samantabadhra
Parfait donateur
Répandez vos bénédictions
Nectar et arc-en-ciel
Remplissez le monde
De louange à tous les Bouddhas
Purs et bienveillants
Devant vous nous nous inclions humblement

Avalokita
Seigneur de Compassion
Répandez vos bénédictions
Nectar et arc-en-ciel
Vos myriades de mains bienveillantes
S’ouvrent pour nous aider
Lumière du Dharma
Devant vous nous nous inclinons humblement.

Saint Maitreya
Bouddha qui est à naître
Répandez vos bénédictions
Nectar et arc-en-ciel
Graine d’Eveil
Espoir de perfection
Hâtez votre venue
Devant vous nous nous inclinons humblement

3.Grand Soutra du Mangala
(Dharmavidya)
Dans le bosquet de Jeta, Bouddha
A enseigné le Dharma au roi des devas
Dieux et humains veulent tous savoir
Ce qu’est la plus grande bénédiction
Pour la joie et l’amour en cette vie
Et afin d’être en paix avec tout
Le plus grand bonheur
C’est la bénédiction du Bouddha.

Ne fréquente pas des êtres stupides
Rends honneur à ceux qui en sont dignes
Crée un jardin pour la vérité
Et plantes-y l’arbre de l’amour.
Mets le pied sur le chemin
Et libère ton esprit de tout mal.
Le plus grand bonheur
C’est la bénédiction du Bouddha.

Apprends et pratique un art habile
Et garde sagement les préceptes
Utilise toujours des paroles aimantes
Pour tes parents, sois un soutien bienveillant
Donne généreusement, soutiens de bons amis
Choisis tes actions en connaissance de cause
Le plus grand bonheur
C’est la bénédiction du Boudda.

Sois toujours bon et jamais méchant
Garde ton corps dans la sobriété.
Sois reconnaissant pour une vie de simplicité
Et étudie toujours le Dharma
Avec patience, fais des efforts et fais ton possible
Accumule du bon karma
Le plus grand bonheur
C’est la bénédiction du Bouddha.

Vis dans le monde avec un cœur tranquille
Ayant pris soin de tous tes soucis
Invaincu, où que tu sois
Attentif aux Nobles Vérités ;
Tu connaîtras le Nirvana
Et tous tes désirs auront pris fin.
Le plus grand bonheur
C’est la bénédiction du Bouddha.

4.Vis en paix
(Dharmavidya)
Tous les êtres qui vivent en paix
Peuvent partager cette sainte sphère
Apprenons donc à prendre soin et à donner
Construisons maintenant une Terre Pure ici.

La Tere Pure n’est pas très loin.
La vérité du Dharma est toute proche
Montrons-le jour après jour
Comprenons-le profondément.

La voie du Bouddha est très sûre
Protégeant tout ce qui vit et respire
Donc rendons nos vies pures
Et ayons foi dans les paroles de vérité.

Nus sommes un, nous partageons le même sort
La vérité ne nous est pas cachée
Empruntons donc le droit chemin
Inclinons-nous devant le Bouddha.

  1. Lumière infinie
    (Dharmavidya)
    Amida, notre Seigneur
    Entendez l’appel de notre foi
    Vous avez promis de nous sauver tous
    Que nous soyons petits ou grands
    Vous nous apparaissez, radieux
    A la fin des temps
    Amitabha… Amitabhaya
    La terre Pure de l’Ouest
    N’est pas éloignée d’ici
    Car quand nous vous appelons
    Nous savons que vous viendrez
    Effaçant subitement
    Toutes nos illusions
    Amitabha… Amitabhaya

Lokeshva’raja
Prend encore soin de nous maintenant
Par la compassion
de votre vœu sans limites
Nos cœurs se tournent vers l’Ouest
Et devant vous nous nous inclinons
Amitabha… Amitabhaya

Dès l’aube,
Le rayon de votre soleil nous réveille
De fraîches gouttes de rosée brillent
Dans la brume du matin
Nous nous nous inclinons devant vous
Paradis rené
Amitabha… Amitabhaya

Nous vous saluons, glorieux
Dans la lumière du soir
Tournant en or
Le monde, devant nos yeux
Transformant l’obscurité
Par la puissance du Dharma
Amitabha…Amitabhaya

  1. Bouddha Maitreya
    (P.T.N/ H.J Kennett)
    Je vous salue, Seigneur à venir
    Je vous salue, Bouddha Maitreya
    Je vous salue, vous le Conquérant
    Je vous salue, Bouddha Maitreya.
    Vous qui étiez ce qu’aujourd’hui nous sommes
    Grand Bouddha Maitreya
    Qui apparaissez maintenant pour nous montrer
    Comment être Bouddha Maitreya.

Celui qui enseigne la Vérité à tous
C’est le Bouddha Maitreya
Celui qui apparaît dans notre demeure obscure
C’est le Bouddha Maitreya
Celui qui connaît la Vérité inhérente
C’est le Bouddha Maitreya
Celui qui connaît le chemin à conquérir
C’est le Bouddha Maitreya

Celui qui aime la Voie des préceptes
C’est le Bouddha Maitreya
Celui qui, tout au long du jour, parcourt le chemin
C’est le Bouddha Maitreya
Celui qui ne se soucie pas de ce que disent les hommes
C’est le Bouddha Maitreya
Et celui qui ne craint pas le prix à payer
C’est le Bouddha Maitreya.

Saluons et saluons toujours
Le Grand Bouddha Maitreya
C’est son grand jour de fête
Grand Bouddha Maitreya
Quand nous savons ce qu’il faut faire et dire
Nous sommes le Bouddha Maitreya
A présent, ne renions jamais le
Grand Bouddha Maitreya

Je vous salue, Seigneur à venir
Je vous salue, Bouddha Maitreya
Je vous salue, vous le Conquérant
Je vous salue, Bouddha Maitreya.
Vous qui étiez ce qu’aujourd’hui nous sommes
Grand Bouddha Maitreya
Apparaissez maintenant pour nous montrer
Comment être Bouddha Maitreya.

  1. Une seule famille
    (Dharmavidya)

La rivière du Bouddhadharma a
Des millieurs d’affluents ;
L’océan du Bouddhadharma contient
Des milliers de mers ;
Le Bouddha a enseigné dix mille voies
Pour atteindre une seule Vérité ;
Dix mille personnes vinrent à lui ;
Il a enseigné une voie pour chacune.

Maintenant la sangha a tant d’écoles
Dans le nord, l’est, l’ouest et le sud ;
Il y eut des myriades de miracles
S’écoulant de la bouche de Bouddha.
Et pourtant, même si nous avons koans et louanges
Souhaits et discipline
Ce ne sont que moyens habiles
Pour nous aider à conquérir la Vérité.

Chacune des voies enseignées par le Bouddha
Est marquée le triple sceau de sagesse :
Sila, samadhi et prajna
Ils guériront toutes nos souffrances :
Fais seulement le bien et évite le tort
Tel est l’enseignement de tous les Bouddhas ;
Un esprit pur et un cœur solide
Une vie qui ne manque de rien.

Ne brisons pas le nœud du Bouddha
Qui nous préserve tous du malheur,
Mais avec une foi véritable, coulant comme une seule rivière
Allons vers le nirvana
Le Bouddha a enseigné mille voies
Pour libérer tous les êtres
Il y a donc des milliers d’écoles
Et pourtant nous sommes une seule famille.

  1. Le Pic des Vautours
    (Darmavidya)

Les bodhisattvas se sont rendus au Pic des Vautours
Cherchant l’éveil pour le monde entier
Ils ont trouvé celui qui a montré la lumière et disait la vérité
Bouddha totalement parfait
Om, Ah, Hum

Ils se sont inclinés et ont prié le Saint d’enseigner
Ce que devait faire celui qui veut atteindre la paix
Retenant leur souffle, ils ont alors attendu
Pour écouter son discours
Bouddha totalement parfait
Om, Ah,Hung

Il vit que leur cœur était plein d’un enthousiasme silencieux
Son sourire était chaleureux, quand il loua leur requête.
C’est lui qui peut le mieux nous délivrer tous
Bouddha totalement parfait
Om, Ah, Hum

Il enseigna commen agir à partir du vide
Il enseigna comment mettre fin à la détresse du monde
Il apposerasur nos cœurs le sceau du Dharma
Bouddha totalement parfait
Om, Ah, Hum

Bien que nous soyons blessés,
Il guérira nos cœurs
Il dispensera ses bénédictions à toutes les créatures
Nous tournons notre cœur vers lui et
trouvons un ami parfait
Bouddha totalement parfait
Om, Ah, Hum

  1. Coeur envole-toi !
    (Darmavidya)
    Oh envole-toi mon cœur, oh envole-toi mon coeur
    Si riches de cœur sont les pauvres du monde
    Je me nourrirai du samadhi
    Hors d’ici haine, hors d’ici cupidité
    Grisé maintenant par le Dharma, je n’ai besoin
    Ni de château, ni d’armure, ni de coursier

Envole-toi mon cœur, envole-toi.

En paix enfin, au-delà de toute guerre
Plus rien à chasser, pris par la griffe
Nul besoin de serres, ni de couteau
Nul besoin de sons martiaux, ni tambour, ni fifre
Au-dela de toute inimitié et de tout conflit
Dans le Dharma est la vie éternelle
Enlève-toi mon cœur, envolve-toi.

Dans la loi du Bouddha, il y a quatre vérités
Qui montrent ce qui est caché dans l’obscurité de l’esprit
De là les bodhisattvas ont émergé
Pour guider le monde et traverser l’océan de Mara
A lui qui jadis sous un arbre
A révélé la voie pour que tous puissent la voir
Envole-toi, mon cœur, envole-toi.

Je vous loue à présent, oh, parfaite loi
Je franchis maintenant la porte du Dharma
Dans quel ravissement je suis tombé ;
Les douces harmonies de la sagesse commencent
Quel bonheur d’être maintenan libéré de toute faute
Sur la voie du Bouddha nous avons obtenu la joie
Envole-toi, mon cœur, envole-toi.

  1. Mandala
    (Dharmavidya)
    Le mandala de Bouddha
    Embrasse tout l’espace
    Et attirées en son centre
    Nos vies sont remplies de grâce.
    Le mandala en nous-mêmes
    Un monde plein d’une lumière brillante
    Dasn le bonheur, nous fera remporter
    Le jardin des délices.

Le cœur du Bouddha nous unit
Nous sommes sont unique corps
La porte du Dharma nous invite
A voir la Vérité sur le champ
Nous n’avons aucune hésitation
Nous sommes unis par un commun accord
Par la plus pure des contemplations
La paix de l’esprit est restaurée.

Les rayons de la sagesse du Bouddha
Libèrent chacun
La pure source dont il provient
Est clairement vue par chacun
La lumière d’or se déverse depuis l’Unique esprit Pur
Ecoutez ! Notre cœur se met à chanter
Et la bienveillance naît en nous.

11.Gaté Gaté
(Dharmavidya)
Gaté, Gaté, Gaté,
Prajna Paramita
Mère de tous les Bouddhas
Vous êtes mon vrai refuge.

Gaté, Paragaté,
Karuna paramita
Enfant des Bouddhas
Puissions-nous naître avec vous.

Bodhi, Bodhi, Bodhi,
Le Seigneur Kiteshvara
A réalisé la vraie sagesse
La sagesse qui m’a libéré

Ecoutez Shariputra
Ecoutez le tambour du Dharma
Ecoutez la voix de la vacuité
Soyez au-dela de tout danger.

Boudhas des trois temps
La Sagesse éprouvée et parfaite
Trouva toutes les portes ouvertes
Quand l’egocentrisme se fut dissipé.

C’est pourquoi que vive le mantra
Gaté, Paragaté,
Sans défaut et inégalé
Le Nirvana est juste cela.

  1. Qui va conquérir ?
    (Dharmavidya)
    Qui va conquérir naissance et mort et
    Plus jamais ne tremblera devant eux ?
    Qui va conquérir Mara, Yama,
    Et le mirage de leur puissance ?
    Qui trouvera le Dharmapada
    La fleur parfumée d’Amaravati ?

Celui qui sait que la vie est transitoire
Comme l’écume sur une vague ;
Celui qui voit comment haine et passion
Se frayent un chemin jusqu’à la tombe ;
Celui-là trouvera le Dharmapada
Et sauvera tous les êtres.

Qui trouvera une fleur si parfumée
Dont la pareille n’a poussé nulle part ailleurs ?
Qui trouvera la graine de la vertu
Et le champ où elle a été semée ?
Qui trouvera le Dharmapada
Et verra pousser la fleur de lotus ?

Celui dont le chemin est riche de bonté
Celui qui est vigilant et attentif
Celui qui abandonne ses possessions
Utilise tout pour le bien des autres.
Celui-là trouvera le Dharmapada ;
Il établira alors une Terre Pure.

Qui naviguera contre le vent de
Ce triste monde et tout son malheur ?
Qui trouvera le chemin du paradis
Mais, à cause des autres, ne s’y rendra pas encore ?
Qui trouvera le Dharmapada ;
Qui maintenant connaîtra le nirvana ?

Celui qui est gnéreux, qui est patient,
Celui dont l’énergie durera
Lui dont la bonté, dont la sagesse
Résonnent dans le monde à l’instar du gong de Bouddha ;
Celui-là trouvera le Dharmapada
Celui-là chantera une chant sans fin.

  1. Eveillez la Bodhichitta
    (Dharmavidya)
    Eveillez la bodhichitta
    Telle est la Parole qu’il a adressée à tous
    Eveillez la bodhichitta
    Prévenez l’égoïsme
    Eveillez la bodhichitta
    Tel est le constant appel de Bouddha

Plus qu’une mine de diamants
Plus qu’un joyau d’or
Plus qu’un lieu rempli de trésors
Le Dharma qu’Il a divulgé
Sera précieux pour l’éternité
Et jamais ne vieillira.

Quand les bodhisattvas entendent ou
conçoivent la voie parfaite
Ils ressentent en eux un grand calme
Comme au lever du jour
Comme au lever du soleil
Quand l’obscurité se dissipe.

Ils ne sont ni effrayés, ni surpris
Ils ne sont pas submergés d’effroi
Car les harmonies qu’ils perçoivent alors
Touchent en eux une corde plus profonde
Une musique qui leui permet
De brandir l’épée de Manjushri

Une détermination sans faille
Maintenant s’élève en eux
Ils comprennent le sens
Du vœu éternel
Comment l’esprit de grande compassion
Permet l’omniscience

De tout leur cœur, ils se mettent en marche
A la recherche de l’éveil
Les trésors de leur cœur pur
Ils les donnent pour aider les faibles
Et tout aussi sûrement que Gotama
Ils atteindront la cîme du Dharma.

Eveillez la bodhichitta
Il n’est point de meilleur chemin
Eveillez la bodhichitta
Là où rien ne manque
Eveillez la bodhichitta
Le chemin de la parfaite félicité.

  1. Le parfait refuge
    (Dharmavidya)
    Les trois joyaux sont mon refuge parfait
    Au-delà de toute pensée égotique
    Avec de telles richesses en moi
    Je ne manquerai de rien.
    Vide est notre forteresse
    Chaque fois que nous nous inclinons
    Nous abandonnons le samsara
    Le seul temps c’est maintenant
    Les trois joyaux sont mon refuge parfait
    Au-delà de toute pensée égotique
    Avec de telles richesse en moi
    Je ne manquerai de rien.

Bouddha est mon unique et vrai refuge
Il me montre la voie.
Devant sa lumière de sagesse
Mara prend la fuite.
Bouddha vit en nous
Quand nos cœurs sont libres :
Le maître bien-aimé qui nous enseigne
Paix et harmonie.
Les trois joyaux sont mon parfait refuge
Avec de telles richesses en moi
Je ne manquerai de rien

Le Dharma est mon unique et vrai refuge
Le pur chemin de paix
Les portes du Nirvana s’ouvrent
Quand cessent les trois poisons
Le Dharma vit en nous
Quand notre cœur est pur
Le radeau du vrai Dharma
Se rend sur l’autre rive.
Les trois joyaux sont mon parfait refuge
Au-delà de toute pensée égotique
Avec de telles richesses en moi
Je ne manquerai de rien

La Sangha est mon unique et vrai refuge ;
La véritable paix dans le monde
Dans une vie de service
Nous avons tout ce qu’il nous faut.
La sangha vit en nous
Quand notre cœur est bon
La communauté est la plus douce
Avec un esprit paisible
Les trois joyaux sont mon parfait refuge
Au-delà de toute pensée égotique
Avec de telles richesses en moi
Je ne manquerai de rien

  1. La vraie méditation
    (A.R. Zorn, C. Tzumi, Jodo Serice Book)

Douce heure de la méditation
Tranquille heure de paix
Quand, loin du souci du monde et de son tumulte,
Je trouve la bénédiction d’un soulagement
Dans une contemplation silencieuse
J’obtiens foi nouvelle et espoir
Plus de lumière et une connaissance plus profonde
Une force nouvelle pour vaincre le péché.

Douce heure de la méditation
Quand seul et silencieux
Je considère les paroles du maître
Pour que sa vérité devienne la mienne,
Cherchant de manière résolue
Je rassemble de plus en plus
Le saint trésor de la sagesse

Douce heure de la méditation
Quand, seul et en silence,
Souvent vient à moi
Une vision de mon Maître
Sous l’arbre de la Boddhi
Et avec lui dans cette veille
Mon esprit semble partager
Comme un avant goût du nirvana
Une félicité à nulle autre pareille.

Cérémonie de clôture Nyorai-Do

(Le célébrant entre. Tous se lèvent) IIIIIIIIIIIIIIIIII*II
(Accompagné par Namo Amida Bu, chanté en commun) (Tous font 5 prosternations)

( Tandis que le Célébrant fait une offrande d’encens, l’assistant lit le passage suivant)
Le Bouddha a dit au bodhisattva Samantabhadra : « Apès le parinirvana du Tathagata, les fils et les filles de cette famille vertueuse atteindront le Soutra du Lotus s’ils réalisent les quatre accomplissements nécessaires : le premier est d’être protégé par les bouddhas ; le second est de planter les racines du bon mérite ; le troisième est d’entrer dans un groupe de personnes correctement résolues ; et le quatrième est d’éveiller la pensée de sauver tous les êtres sensibles. Les fils et les filles de cette famille vertueuse atteindront à coup sûr ce soutra après le parinirvana du Thatagata, s’ils peuvent parfaire ces quatre accomplissement. »

Alors le bodhisattva Samanabhadra s’adresse au Bouddha en disant : » Oh Bhagavat ! Si dans ce monde tourmenté de l’âge sombre à venir, il est des êtres qui préservent ce soutra, je les protégerai et les délivrerai de leurs lourdes charges, je leur ferai obtenir le bonheur et je ne permettrai à personne de les frapper dans leur faiblesse. Je ne donnerai à Mara aucune occasion de les affliger. »

*Célébrant : La lumière du Bouddha devient de plus en plus brillante et la Roue du dharma ne cesse de tourner. Ces temples et ces lieux sont les gardiens du Dharma et des disciples. Toutes les méditations et les contemplations sont pleins de trésor et de de sagesse et, grâce à elles, nous allons prier les ancêtres spirituels :
Tous :
*Grand Prêtre Amida Bouddha GP Kanadeva GP Chia Tsai
*GP Bouddha Dipamkara GP Rahulata GP Chih Hsien
*GP Bouddha Shakyamuni GP Sanghanandi GP Huai Kan
*GP Shariputra GP Jayashyata *GP Tzu Min
*GP Ananda GP Kumarata GP Fa Chao
GP Madhyantika GP Jayata GP Pai Chang
GP Shanavasa *GP Vasubandhu GP Shao Kang
*GP Upagupta *Lu Shan Hui Yuan * GP Saicho
GP Dhitaka * GP Kumarajiva * GP Ennin
GP Micchaka GP Liu I Min * GP Koya
GP Vasumitra *GP Bodhiruci * GP Ryogen
GP Buddhanandi *GP Tan Luan * GP Genshin
GP Punyamitra GP Ta Hai * GP Saigyo
*GP Parstva GP Fa Shang * GP Honen
GP Punyayashas GP Ching Ying Hui Yuan * GP Shinran
*GP Ashvaghosha * GPChi Yi * GP Bencho
GP Kapimala * GP Tao Cho * GP Ryochu
*GP Nagarjuna * GP Shan Tao * GP Ippen ***

Célébrant : Nous avons récité le nom des Bouddhas du passé et nous les avons prié de demeurer dans ce monde afin de tourner la Roue du Dharma et de ne pas cesser de transférer les mérites. Une foi véritable et inconcevable constitue l’éveil qui bénéficie à tous les êtres. Tandis que nous appelons le nom de Bouddha, Quan Shi Yin et tous les bodhisattvas deviennent nos guides. Nous nous sommes entraînés ensemble dans la voie des Bouddhas, créant ainsi causes et connexions éternelles karmiques pour la Terre Pure. Maintenant nous allons de l’avant avec la lumière de Bouddha qui nous enveloppe. Quelles que soient les difficultés rencontrées, nous serons en sûreté dans la voie du Nembutsu, car ceux qui ont été naturellement saisis par Amida déclarent le Dharma, excellent à son origine, excellent quand il progresse, excellent quand il est consummé, même au milieu de passions aveugles. Namo Amida Bu.
(Le célébrant sort accompagné du chant) Namo tassa Bhagavato arahato sammasambuddhassa
( … le chant continue jusqu’à ce que tout le monde ait quitté la salle)

San-Ge Mon
(Shan Tao)
Que tous les Bouddhas dans les dix directions, tous les grands bodhisattvas, tous les saints sages, tous les devas et dragons, et tous les êtres sensibles dans l’univers entier, viennent ici comme témoins. Nous confessons mainteant nos offenses et nous nous en repentons. Depuis un passé sans commencement jusqu’à aujourd’hui, nous avons tué ou détruit, nous avons dérobé des propriétés et des biens, nous avons eu des pensées lascives, nous avons trompé avec des mensonges, nous nous sommes moqués avec des mots non sincères, nous avons calomnié, injurié et réprimandé avec des mots durs, nous avons causé inimitié et destruction mutuelle avec des mots blessants à légard de tous les membres des Trois Trésors, les enseignants, les amis, les parents et les proches et tous les êres sensibles dans tout l’univers dont le nombre est incalculable. Nous avons rompu les préceptes et les règles de conduite, les cinq préceptes, les huit préceptes, les dix préceptes, les deux cents cinquante préceptes, les cinq cents préceptes, les vœux de boddhisattvas et les vœux inépuisables ; non seulement nous avons rompu ces préceptes mais nous avons aussi incité d’autres à les rompre en nous réjouissant de les voir faire.

Ces transgressions sont sans nombre, comme la grande terre qui s’étend dans les dix directions est sans limites et le nombre des particules de poussière est incalculable. Tout comme l’espace ouvert est sans limites, nos offenses sont également sans limites. Tout comme les moyens de salut sont illimités, nos offenses sont illimitées. Tout comme la nature-de-Dharma est illimitée, nos offenses sont illimitées. Comme les êtres sensibles sont sans nombre, nos offenses sont sans nombre : nos offenses de destruction, de vol, de meurtre sont sans nombre. De même que les préceptes donnés sont sans nombre, sans nombre de fois nous les avons aussi rompus

Aucun des sages, depuis les bodhisattvas jusqu’aux shravakas et pratyekas bouddhas, ne peut connaître l’étendue de nos offenses. Bouddha seul, la connaît. Maintenant, devant les Trois Trésors et les êtres sensibles de tout l’univers, nous confessons nos erreurs et nous nous en repentons, sans les dissimuler. Nous prions que tous les membres des Trois Trésors dans les dix directions et les êtres sensibles de l’univers entier reconnaissent notre repentir et nous souhaitons être purifiés. Dès aujourd’hui, avec tous les êtres sensibles, nous souhaitons abandonner les vues erronées et adopter les vues correctes, éveiller l’esprit de la Bodhi, nous considérer les uns les autres avec un cœur compassionné, nous regarder avec les yeux du Bouddha, être des compagnons de l’éveil, devenir de vrais enseignants de la Voie, parvenir ensemble à naître dans la terre d’Amida Bouddha, cesser pour toujours de commettre ces offenses et ne plus jamais les commettre. Oh ! Repentons-nous de tout notre cœur et prenons refuge en le Bouddha Amida.

Vajrasattvadharani

Om vajarasattva samaya
Manu Palaya
Vajrasattva teno patita
Drido me bhava
Suto kayo me bhava, Supokayo me bhava,
Anurakto me bhava
Sarva siddhi me prayacha
Sarva karma sucha me,
Tzitam shriyan kuru hum
Ha ha ha ha ho
Bhagavan sarva Tathagata
Vajra ma me muntsa Vajra bhava
Maha samaya sattva
Ah Hum Phat

Transfert de mérite

Avec le mérite de la pratique du chant des soutras et des Saints Noms, puissions-nous nous consacrer à rendre ce que nous devons à nos parents, nos enseignants, nos amis et nos prédécesseurs qui ont fait pour nous tout ce qu’ils pouvaient. Puissions-nous prier avec ardeur pour que ceux qui vivent continuent à jouir toujours d’une vie heureuse et prospère, tandis que ceux qui ne sont plus, puissent être libérés de toutes sortes souffrance et renaissent dans la Terre de Suprême Félicité
(Puissions-nous aussi prier pour que……. renaisse dans la Terre du Bouddha Amida et reçoive une bénédiction sans limite. )